Allez je commence les reviews concert
(c'est pas moi qui l'ai écrite)
Première partie : Wastefall
Pour avoir adoré Self Exile, j'attendais avec impatience ce concert pour voir si les grecs seraient à la hauteur. Malheureusement, j'ai été un peu déçu.
Le son des guitares était bien gros comme je les aime, le chanteur chantait vraiment bien avec une grosse puissance et sans ce côté un peu surjoué que je reprochais à Self Exile.
Seulement voilà, j'ai trouvé que la batterie (surpuissante et poulpesque en studio) était fade et plate en live... vraiment dommage. De la même façon, le synthé n'était pas très audible et la présence scénique du claviériste était au niveau d'un John Myung. Un autre point qui m'a déplu en live, c'est qu'on a vraiment l'impression que toutes les musiques sont pareilles. Les versions studio sont un peu mieux foutues à mon goût et on a moins cette sensation.
Bref, Wastefall a tout de même été un bon apéritif avant Pain of Salvation.
Deuxième partie : Pain of Salvation
Pour Pain of Salvation, c'est un peu l'effet inverse de Wastefall et ils ont confirmé mon avis concernant l'album Scarshit : c'est un album fait POUR le live! Le titre éponyme rend vraiment bien et America nous a donné de bons moments avec les pogo-gigues et le fameux "We'll be back after this shoooort break".
Ensuite, ils se sont tapés un délire à la Score de Dream Theater... en gros : retrospective des albums précédents. Entropia ouvre le bal avec un Nightmist surjouissif qui a fait regretter à tous les ITPiens sans goût de l'avoir dégagé au Survival. S'en suivi du fameux ! (Foreword) bien sympa avec ses "I'm not afraaaaaaaaaaaaid"!
Pour One hour by the concrete lake, PoS a décidé de faire tâche et de proposer de la nouveauté! Fini les Inside/Inside Out, on a eu le droit à un Handful for Nothing excellent qui prend une ampleur énorme en live enchaîné par ma préférée de cet album : New Year's Eve. Superbe en live elle aussi, le "CHAAAAAAAANGE THEEEE INSIIIIIIIDE / drink the rain" est sublime.
"The Perfect Element" est représenté par un Ashes toujours aussi puissant et efficace. Petite excursion vers les reprises du "12:5" avec la fameuse triplette Heart of Mine / Song For The Innocent / Her voices. Un grand moment pour la suivante : Undertow v2.0 ... intro avec uniquement du piano et la voix de Daniel, ce qui contrastait avec le gros passage péchu du milieu de chanson jouée avec une grosse disto et leurs 7-cordes, pour enfin terminer comme ils avaient commencé : dans un calme et une douceur qui prend à la gorge. Pour la suivante, PoS s'est fait un délire à la "FA SI LA Chanter" car il n'a suffit que de trois notes pour que le public Français reconnaisse Chain Sling. Très bonne surprise ce Chain Sling avec ses "... but If you love me, YOU MUST LET GO"
Après Remedy Lane, c'est au tour de l'album le plus dur à jouer (selon Daniel) : BE. Après avoir appelé l'Orchestra of Eternity en vain, ils se décidèrent de nous balancer un gros Diffidentia 2 tons en dessous l'originale. Bref, c'est du lourd, du très lourd! Personnellement, j'aurais préféré avoir un Nihil Morari qui aurait été tellement plus énergique, mais ça restait tout de même sympa.
La boucle est presque bouclée et c'est Flame to the Moth qui marque le retour à Scarsick. Quand je vous disais que Scarshit est un album fait pour le live, je ne me trompe pas! Puissance, hargne, rage, le tout terminé par un "NO" hurlé par le public! Applaudissements. Daniel s'avance vers le micro, à peine a-t-il commencé sa phrase qu'un joyeux ITPien lui tend une perruque Disco bleue pétante! Le public se marre, Daniel se sent con et e sent obligé de jouer Disco Queen. C'est à ce moment là que tous les ITPiens et quelques autres (probablement) ont sorti leurs perruques et leurs lunettes Disco. PoS se marre à la vue de ce moment de pure folie et aussi parce que la plupart ont une tête débile (dont un certain grand maigre avec une perruque jaune et de graaaaaaaaaaaaaaandes lunettes (c'est pour mieux te voir mon enfant )). C'est dans l'hystérie la plus totale qu'ITP fait sa chorégraphie Metal-Disco désynchronisée sous les yeux amusés de nos suédois préférés. Après ce grand moment de folie, nos Krisprollseux se barrent laissant se faire désirer par des mangeurs de grenouilles hystériques!
Retour des Ikeateux qui enchaînent une reprise de "Hallelujah" de Cohen à leur façon, très sympa. S'en suivi d'un Cribcaged et ses fameux Fuck! PoS termine leur concert comme ils les commençaient les années précédentes : Used en plein dans les dents! Que de nostalgie!
Que dire sur ce concert? Set-list très sympa, de bonnes surprises, un son bien mixé et à un très bon volume (ni trop fort ni pas assez...), un PoS en pleine forme et un ITP en folie! Bien qu'il manquait certains titres comme People Passing By ou Idioglossia (et Iter Impius... mais on peut toujours rêver) ce concert était génial! Je ne trouve pas d'autres mots!
voilà, peut etre qu'avec ça, certains d'entre vous y jeterons une petit oreille, ça vaut le déplacement!
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